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Compte rendu des obsèques de Papa Noudem Gaston

Noudem

La journée de 3 mai 2014 a été pour la famille NOUDEM de Ntsintchou, dans le village TCHOUTSI à BAFOU, une journée qui est entrée dans l’histoire, et pour cause, elle accompagnait à sa dernière demeure, le chef de cette famille, papa Manfo NOUDEM Gaston, décédé le 17 avril 2014 à Bafoussam.

Depuis ce jour fatidique du 17 avril, où papa Manfo a tiré sa révérence, la famille était dans le recueillement et les prières, ainsi que dans les préparatifs de la cérémonie d’aurevoir du disparu. Les lamentations ont donc commencé mercredi 30 avril 2014 à son domicile du village. Le lendemain jeudi une grande veillée sans corps a suivi dans son domicile de Bafoussam. Le vendredi 2 mai, à 10 heures, était la levée de corps à la morgue de l’hôpital régional de Bafoussam, suivi du départ pour le village TCHOUTSI à BAFOU, où le corps y est installé aux environs de 11heures 30mns.

Dans la soirée de ce vendredi, c’était la grande veillée avec corps au village, animée par les différents groupes de réunions. Samedi 3 mai 2014 est donc jour d’inhumation. Dès les premières heures, ce sont les belles familles qui font les descentes de deuil comme il est de coutumes chez nous. Les belles familles se suivent et font leur deuil.

La messe commence à 9 heures et est dite par le Curée de la paroisse de Bassessa Nkong Bet, l’abbé Benjamin. Ce dernier dans son culte exhorte les uns et les autres à préparer leur départ pour le ciel au cour de leur vie terrestre. Chacun doit selon le prêtre être prêt, car selon les écrits, nul ne connait ni l’heure, ni le jour. Il rend hommage au défunt, qui au crépuscule de sa vie a tenue à se faire baptiser pour entrer dans la maison de DIEU. Notons également une quête spéciale qui a été faite à la fin de la messe en faveur de la construction de l’église de Nkong Mbet. Les témoignages qui ont suivi font l’éloge du défunt qui est présenté comme un modèle d’humilité, de courage, de rigueur, de loyal et de dignité par les différents intervenants qui sont le successeur du père KEM JIOGO, celui de son frère SOP JIOGO, les fils et filles, les petits fils, les anciens collègues anciens combattants et autres membres des associations dans lesquelles papa Manfo Gaston était membre.

Après cette phase de témoignage riche, c’est l’inhumation dans la cave familiale prévue pour la circonstance.

La collation a été l’un des moments de la cérémonie où les différents invités ont dégusté les divers mets que les membres de la famille Manfo NOUDEM a concoctés pour les personnes présentes à la cérémonie. Bières, vins rouges et autres boissons ont coulé à flots. Comme il est de coutume chez nous, les orphelins se sont regroupés immédiatement après pour la désignation du successeur du défunt. A la sortie du Nfouck, le fils du défunt, le nommée NOUDEM JIOFACK Paul Hervé est le nouveau Manfo Noudem, il est le successeur de son père. Le chef du village Tchoutsi ; Sa Majesté Fo Wentchou, resté présent s’est dit satisfait du nouveau Manfo qui vient de renaitre.

Réactions

M. NOUDEM JIOFACK Paul Hervé, tu viens de succéder à ton père, dit nous un mot sur le défunt que nous venons d’accompagner à sa dernière demeure.

Merci, je dirais que papa est parti, et on s’y attendait un tout petit peu, car il a été malade voici déjà un bon bout de temps. Moi personnellement j’aurai voulu qu’il vive encore longtemps, car je suis parti hors du pays, et j’aurai voulu revenir pour discuter avec lui. Dieu en a décidé selon sa volonté. Nous nous plions à cette volonté divine.

Papa était un homme rigoureux qui valorisait le bon sens, il avait beaucoup de dignité, il connaissait la valeur humaine. Ses  conseils étaient ceux qui font marcher un homme sur le droit chemin. Il nous a inculqué le sens de l’honnêteté.

Comment avez-vous jugé la cérémonie ?

Elle a été vraiment réussie. La famille, les belles familles, les amis et les connaissances ont contribué à cela. Merci à tous ceux qui de près ou de loin ont assisté ma famille à rendre cet ultime hommage à papa. Cela prouve que papa était vraiment un homme bon.

Paul Hervé, tu es désormais le nouveau chef de famille, comment compte tu gerer cette famille ?

Dans ce genre de chose, le début est inquiétant quand on y pense, mais ce qui me rassure papa n’avait pas de titre de notabilité à la chefferie. Il y a aussi le fait que, au sein de la famille, le courant passe entre mes frères, mes sœurs, ainsi que les oncles et tantes et tous les autres membres de la famille. Ensuite, les conseils des uns et des autres m’aideront dans cette nouvelle tâche. Je ne suis pas au pays, et je dirais que mon frère ainé, mon Sop me sera d’un grand secours pour la gestion de certaines choses de la famille pendant mon absence. Il me sera d’un grand appui.

Le frère ainé de l’héritier

A Sop TIWA Louis, un mot sur ton père que nous venons d’accompagner

Papa s’est marié un peu tard, et quand je lui ai demandé, il m’a expliqué que jeune homme, il a été engagé comme garde civile (vers les années 1950) et ensuite, reconverti comme militaire. Il prend une première retraite dans l’armée en 1981 et est engagé comme agent à la SONEL en 1982 où il prendra sa deuxième retraite en 1997. Papa n’a pas été à l’école, car orphelin très tot. Il était le petit frère de Kem Jiogo et sa sœur ainée Maa Lépé l’amène vivre avec elle à Balépé. C’est de là qu’il s’engage comme garde civile  vers les années 1950, et ensuite est reversé dans l’armée.

C’était un homme honnête et rigoureux. Ce sont des valeurs qu’il m’a inculquées et ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui. J’aurai pu être délinquant dans ma jeunesse, mais il a su me redresser.

La générosité est aussi une de ses qualités. Il nous a appris à partager. J’ai juste un petit regret, ce que papa voulait à tout pris que je me construise au village, et j’ai privilégié la construction de ma maison de douala, mais je vais construire cette maison bientôt comme il a toujours souhaité.

Un mot sur la cérémonie de ce jour

Je n’avais pas imaginé qu’elle aura une telle ampleur. Déjà à Bafoussam, le monde était là. Ici au village, comme vous l’avez constaté, même la pluie m’a pas empêché que papa ait un aurevoir digne et mérité. Quand aux diverses réceptions, les rapports qui me parviennent sont satisfaisants.

A Sop, chez est la locomotive, le « Touh Messing » comment compte tu jouer ce rôle après la disparition du père

Je joue ce rôle depuis même le vivant de papa. Il était en retraite depuis plusieurs années et vous savez ce que la pension retraite est infime chez nous. Déjà je l’assistais sur l’encadrement de mes cadets donc certains sont à ma charge. Avec sa disparition, je vais continuer à le faire, contribuer à unir notre famille. Œuvrer pour que notre famille soit un ilot de paix. Je remercie l’équipe de bafou.org.

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