CRISE DES CHEFFERIES À BAFOU : MAURICE DJIONGO RÉPOND AU DOCTEUR BERTRAND MAGLOIRE NDONGMO

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Publié le mardi 29 septembre 2020 16:06

Écrit par Maurice DJIONGO, Ecrivain philosophe enseignant

Lire le texte du Dr DONGMO en cliquant sur ce lien : NE REMUONS PAS DES PLAIES QUI SE CICATRISENT DEJA

 Bien cher jeune collègue, lorsqu'un intellectuel veut contribuer à la résolution d'une situation problème de sa communauté, il doit faire des efforts pour être rationnel, pour être scientifique.

Ce qu'on attend d'un sociologue dans la crise des chefferies à BAFOU, c'est de nous parler de l'ontologie des chefferies, de la phénoménologie des chefferies et de la généalogie des chefferies.

Déjà vous confondez dans votre démarche une chefferie administrative que L'ÉTAT octroie à ses affidés et la chefferie traditionnelle, socle de nos us et coutumes. En tant que chercheur, il vous revenait pourtant de dire aux gens qu'en pays BASSA  par exemple, Le MBOMBOG, qui a la charge de la chefferie traditionnelle de chez nous n'a rien de commun avec les titres de chef que L'ÉTAT attribue à sa guise. C'est à dire que du point de vue lexical la différence est déjà de taille.

Si on  prend par exemple le cas le plus simple de la chefferie de FO'O NGOUH SHUI NGUEPI JOSEPH. Elle était une chefferie de la COUR au moment de son attribution. Il devait déjà avoir aujourd'hui 50 femmes pour construire la base de sa chefferie au lieu d'aller chercher une chefferie administrative pour provoquer les voisins. C'est ce que KEMLOH BAVOUA a fait en son temps alors que jeune élite, on lui a attribué une notabilité. Il est allé jusqu'à prendre pour épouses deux cousines de la famille NDEUMO, le même jour.

Vérifiez que parmi les nouvelles chefferies, celles qui respectent les normes sont celles qui ont pour base les enfants du porteur du titre. La chefferie FOOTEACHER est constituée de ses enfants et non de ceux de son père ou de son grand père.

Allez à TOULAH VILLE à NZIH pour voir comment peut se présenter une chefferie. C'est les descendants de PIERRE TEKOUDIM sans les enfants de son père KEMLOUNG.

Arrêtons cette façon choquante d'aller provoquer LES POSEURS DU MONDE parce qu'on a l'argent.

Allez à l'entrée de la chefferie TSINLEKOUET voir la pancarte que FO'O TSINGLAH a mise.

En tant que chef administratif et membre du RDPC, KANA VICTOR est une élite BAFOU. La circulation de l'argent entre lui et ses camarades du parti ne nous concerne pas. S'il faut que chacun vienne menacer le chef parce qu'il est devenu PROFESSEUR comme vous le dites, Rien qu'à TSIMBOUH il y en a de plus lourd que le professeur  WAMBA et il a été précédé par d'autres. Et s'il fallait avoir la chefferie en fonction des prouesses à l'international, il n'est pas petit mais très loin derrière les autres.

Sociologiquement parlant et c'est vrai pour tous nos grands frères qui ont pris des titres de notabilité. Nous sommes prêts à envoyer nos sœurs dans les différentes chefferies pour entrer dans la course au trône à la deuxième génération;

Si l'honorable NGUEPI avait respecté la procédure, ce n'est pas avec le chef qu'il devait avoir de problème mais avec les notabilités voisines. FO'O LAATSUI DJOUAKA HENRI en connaît quelque chose avec les familles MANFO NKAK, NDEUMO, FO'O ZINKOP. Si sa chefferie a aujourd'hui un contenu digne c'est parce que j'ai proposé, en tant qu'élite de la zone FONDZONG à qui on avait confié la fronde contre lui que sa chefferie soit plutôt hébergée et la charge a été donnée à nos mamans. Nous avons eu ni l'intervention du chef encore moins celle de l'administration car la chefferie est d'abord et ontologiquement une affaire de famille.

Nous vous attendons dans l'ontologie des chefferies, les chefferies premières car à TSIMBEU pour résoudre efficacement le problème, il faut remonter à la généalogie ;

Finalement vous comprenez que nous avons l'obligation de remuer le dossier en tant qu'intellectuel parce ce que la science s'occupe  des causes premières.

Du courage déjà pour avoir lancer le débat.

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