Distinctions à l’IUGET : Sa Majesté Fo’o TSINGLEKOUET Hon. NGUEPI Joseph élevé au rang de Docteur Honoris Causa

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Publié le mardi 8 mars 2022 18:04

Écrit par Rodrigue TSOBZE & Rodrigue CHOKOUAHA

 C’est dans une ambiance et une atmosphère de Savants que l’on a assisté à l’élévation de l’honorable Nguepi Joseph, Président de L’Institut Universitaire des Grandes Ecoles des Tropiques, si l’on s’en tient à la grande procession qui aura marqué leur entrée dans la salle, des universitaires venus anoblir le président fondateur de l’IUGET, qui recevait pour la circonstance les insignes et titre de Docteur Honoris causa des mains des éminences grises que sont les Professeurs Egbe Ebaï John, Tatah Daniel, Sammy Beban Chumbow, Magloire Ondoa, Forkunang Charles, Grâce Mbong Anih. La cérémonie a eu lieu le samedi 5 mars 2022 dans la salle des actes du campus principal de ladite institution universitaire, sise au rond-point Maetur à Bonamoussadi, Douala.

Dès l’entame de la cérémonie, c’est le Pr. Egbe Ebaï John, Conseiller spécial du Président de l’IUGET, ancien Directeur de la Higher Institute of Business et Management de Bamenda, qui dans son discours introductif précise que l’honorable Joseph Nguepi est la deuxième personnalité africaine à recevoir cette distinction, la première personnalité ayant été le footballeur de renommée mondiale, devenu par la force des évènements homme d’Etat dans son Ghana natal. Le Pr. Egbe Ebaï John déclare avoir fait le tour des Universités, mais à l’IUGET l’accueil a été toujours chaleureux et exceptionnel. En plus de l’avis de l’éminence grise, la qualité de la formation et l’encadrement des enseignants ont été toujours différents de ce qu’il a vu ailleurs. Aussi, a-t-il mené des enquêtes jusque dans le village de l’honorable Nguepi où il est autorité traditionnelle, et a fini par confirmer tout ce qu’il savait déjà de l’homme.

Pour le Prof. Tatah Daniel, représentant personnel du Président de l’Université Saint Clement de Genève en Suisse, « nous avons fait une étude sur l’homme, son amour pour le savoir et le développement de la nation, en passant par sa casquette d’entrepreneur, la qualité des bâtiments érigés, le confort de l’environnement, le bien-être des apprenants et des enseignants » ; tels sont les atouts qui ont milité en l’anoblissement de l’homme Nguepi Joseph, conclut le professeur.

Puis vint le moment des témoignages. Professeur Godfrey Njimanted, Directeur de HICM, aura passé des années à l’IUGET en tant qu’enseignant. Il a toujours gardé de bons souvenirs du fondateur, notamment son combat pour le développement social. De plus lorsqu’on observe les faits et gestes de l’honorable Nguepi, l’on a le sentiment que gagner de l’argent comme bon nombre de ses confrères n’est pas son obsession, mais l’éducation et la formation de ses jeunes compatriotes. Autrement dit, l’honorable Nguepi n’est pas un capitaliste au sens plein du terme.

C’est le Docteur Kemfang Hervey, Coordonnateur Général de l’IUGET, qui à travers son témoignage nous plonge dans la plénitude de son mentor. Docteur Kemfang se souvient qu’un 15 octobre 2012, au plus fort des orientations à donner à son projet universitaire, l’honorable déclarait : « je ne comprends pas ce qui se passe dans nos écoles aujourd’hui Kemfang. Depuis plus de 30 ans j’ai énormément de la peine à recruter des jeunes compétents, surtout ceux qui viennent d’achever leurs études. Ils sont bardés de diplômes mais vides de compétences ». Aussi conclut-il : « Si nous devons ouvrir une école, nous allons tout faire pour éviter cela. Nous devons former les produits compétitifs sur le marché de l’emploi ».

Parcours et dimension plurielle de l’homme

Sa Majesté Fo’o Tsinglekouet, chef traditionnel du village Tsinglekouet, groupement Bafou, département de la Menoua, après une carrière politique riche et intense en tant que député du Wouri dans les années 80 à l’Assemblée nationale, est un homme d’affaires avisé qui a également fait ses classes pendant plus de 50 ans. Durant son parcours, il a fini par se rendre compte que le ventre mou de notre système éducatif était le grand écart dans l’adéquation entre la formation et l’emploi. Aussi a-t-il décidé à travers son projet de combler ce vide. Depuis 9 ans, en bon général d’armée, c’est un homme au front de jour comme de nuit avec ses soldats. C’est le 5 mai 2008 qu’il obtient l’autorisation de création de l’ISTTI mais se donne le temps de murir son projet au lieu de se lancer immédiatement à la recherche du gain. Soucieux de se conformer à la règlementation et de faire les choses dans les normes et l’éthique, c’est cinq ans plus tard soit le 1er septembre 2013 que l’ISTTI ouvre ses portes. Les premiers étudiants sont au nombre de 200 seulement. Durant les deux premières années, l’ISTTI va d’abord consolider la formation dans les domaines de la gestion, du commerce et du droit, avec les cycles de BTS et de HND. Aujourd’hui le projet ISTTI devenu IUGET à travers ses trois établissements accueille quelques milliers d’étudiants, avec six (6) bâtiments richement construits. Pour se mettre au standard international, sa Majesté ne cesse de solliciter le partenariat d’autres institutions et recrute des enseignants de qualité.

Toujours dans son impulsion et pour rester cohérent dans sa vision qui consiste à dire que l’Eldorado n’est pas forcément ailleurs et que l’Afrique peut aussi produire des talents, le Cycle d’ingénieurs créé va donner naissance à une deuxième école : South Polytech. Laquelle va permettre au ministre de l’enseignement supérieur de conférer le statut d’Institut Universitaire à l’IUGET. Peu après, l’Ecole de santé va sortir des fonds baptismaux avec la même philosophie qui l’anime, celle de mettre sur le marché de l’emploi des produits de qualité. Aujourd’hui l’IUGET forme les jeunes compatriotes dans plus de 40 spécialités et délivre des diplômes de BTS, HND, Bachelor, MBA, Ingénieur, capacité en droit, Licences et Masters professionnels. Le chef de l’Etat ayant constaté le travail de l’homme, l’a fait élever au titre de « Grand Officier de l’Ordre National de la Valeur », c’était le 20 mai 2021.

Et comme si les titres d’Honorable, Majesté, Président Directeur général, Fondateur de l’IUGET et Président de l’Association Camerounaise des Instituts Privés d’Enseignement Supérieur ne lui suffisaient, c’est bien cet homme humble qui est crédité de la sympathie des milieux de la haute science du management, qui plus est vient de recevoir son diplôme de Docteur Honoris Causa. Même Dieu à travers le Saint Père lui a donné toutes les bénédictions. C’est un homme comblé. L’invité surprise était justement cet émissaire résident à l’Archidiocèse de Douala, qui a transmis le message du Saint Père à l’homme d’affaires et chef d’entreprises. Ce qui a fait dire au Professeur Magloire Ondoa, recteur de l’Université de Douala : « Dieu est-il discriminant, que de combler un seul homme de tant de bénédictions ? ». Mais c’était dans l’élan de l’éloquence que l’on sait gré au professeur du droit, et c’était sa façon à lui d’exprimer sa reconnaissance à l’homme.

Mais l’honorable ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Aussi déclare-t-il devant les hommes de médias : « cette distinction est davantage pour moi une interpellation de continuer ce que j’ai accepté de faire dans la formation de la jeunesse, cette jeunesse qui est l’avenir de ce pays. Cette distinction est pour moi un signal fort qui fait de moi un homme de passion et de conviction. Je souscris à la volonté du chef de l’Etat qui a toujours souhaité que le Cameroun ait une jeunesse forte et bien formée pour l’émergence en 2035 ».

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