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Ange Romain, un modèle d’esprit positif pour la jeunesse Bafou

Ange Romain

Ange Romain, est un jeune Bafou non-voyant. Malgré ce handicap, il est Licencié en lettres trilingue, Assistant Principal des Affaires Sociales, artiste musicien de haut vol, et j’en passe.

Il réussit à réaliser des choses phénoménales dans des domaines aussi variés que l’Assistance Sociale, la Communication Sociale, l’Enseignement, le Journalisme, la Musique, la Vannerie, l’Elevage, etc...Sa philosophie : Faire preuve de ténacité pour vaincre l’adversité. Ne pas baisser les bras devant une difficulté. Etre utile à autrui. Marquer son propre passage dans la société.

 

Ange Romain, un modèle d’esprit positif que bafou.org a rencontré pour vous.

Qui est Ange Romain ? Date et lieu de naissance. Nombre de frères de sœurs. Profession ou occupation des parents. Pourquoi ce nom de Ange Romain ? A leur époque, les Romains n’avaient pas du tout une réputation d’anges !

Je vous remercie très humblement pour cet intérêt que vous accordez à ma modeste personne. Je me nomme NANFAH JAZET Romain, né le 17/04/1979 au quartier Miatsuet à Bafou par Dschang dans la Menoua au Cameroun. Je suis le fils de maman DONGMO Claire, petite commerçante de vivres frais achetés dans les marchés de Foumbot et de feu papa TONANG Edouard, petit planteur, éleveur et commerçant de porcs, frère consanguin de sa Majesté le Roi NGOUADJEU Jean de regretté mémoire.

Je suis le 4ème enfant dans une fratrie de 9 dont 5 garçons et 4 filles. Mes parents, très pieux, m’ont donné le prénom de Romain. C’était peut-être en homonymie avec ce prêtre blanc légèrement chauve et à la barbichette blanche qui a passé plus d’une décennie dans la paroisse Saint-Laurent de Bafou et qui s’appelait Père Emile Romain. Par la suite, un couple de jeunes blancs venus nous enseigner depuis la Suisse m’a surnommé « Ange » quand je faisais la classe de 6ème. Au regard de mes capacités de rétention et de restitution des enseignements, ils ont décidé de me surnommer ainsi pour témoigner aussi de l’attention particulière que je portais à l’égard des autres non-voyants. En outre, si l’ange est celui qui vient en aide à ceux qui portent un fardeau, « JAZET » ou « JEA AZET » (traduction : quand vous me rencontrez, votre charge pèse davantage), serait donc celui qui allège le poids des fardeaux, par conséquent un ange bien différent de ce que furent autrefois les Romains.

Comment s’est signalée la cécité ? Y a-t-il d’autres non-voyants dans la famille ?

La cécité commence à se manifester quand j’ai 3 ans d’existence, par un changement de la coloration du globe oculaire et de la rétine, mais surtout on m’aperçoit heurter les obstacles et confondre les objets et peu à peu comme une lampe torche qui perd la puissance de son énergie, le délestage visuel s’est installé.

Ma maman, éplorée et confuse me prend avec mon jeune frère qui n’a qu’un an d’âge et sort de la maison à la recherche d’une quelconque guérison.

Après avoir rencontré en vain charlatans, guérisseurs et médecins modernes (Hôpital Laquintinie, Hôpital de Ndoungue et Hôpital Atcha), ma mère, sous les conseils d’un certain Docteur Efimba qui lui aurait confirmé que la situation était irréversible, retourne malgré elle au village après deux ans de combat contre la cécité. Croulant lui-même sous le poids de l’âge, mon père n’a pas pu accompagner ma mère sur ce long et pénible chemin de croix. Mais tout son soutien et ses prières étaient avec nous.

Comment s’est déroulée votre tendre enfance ? La vie d’un jeune aveugle au village ? Activités ludiques ou jeux d’un enfant non-voyant ?

Désormais seul dans le quartier et dans la famille à porter cette tare, l’ignorance enfantine ne me donne pas de me voir différent des autres. Ainsi, je pouvais taper dans un ballon, jouer à cache-cache avec les autres enfants du village et fabriquer aussi divers jouets avec de la moelle de bambou.

Une fois inscrit au Centre des jeunes aveugles de Dschang, je découvre le ballon à sonnerie pour non-voyants, le jeu de dames version non-voyant, les jeux de cartes avec des mentions en braille pour les différencier, ...

Comment s’est passé l’encadrement de départ du jeune aveugle ? Le 1er contact avec l’école ? Les 1ères difficultés rencontrées ? A-t-il été bien encadré par ses parents ? A-t-il été bien toléré par ses jeunes camarades d’enfance ?

Quant à l’encadrement parental, je tire un coup de chapeau à ma maman qui, malgré la pauvreté, le découragement et les larmes qui ont coulé, n’a jamais fait de différence entre les autres et moi, m’infligeant parfois des sanctions conformes aux fautes commises dans l’enfance (flânerie, ballade, paresse, mensonge, larcins).

Face à mon désir ardent de toujours me surpasser, mes camarades d’enfance me taxaient de génie bien que d’autres usaient de leur vue pour me nuire en déplaçant par exemple les objets que j’avais bien mis en ordre. Mais le plus remarquable acte de mes camarades d’enfance est lorsque j’arrive au Lycée de Bafou en 1997 en classe de seconde. Comme je n’avais pas évolué au village, seuls mes plus proches amis maîtrisaient mes origines. Ainsi, les autres ne cessaient de parler de moi en langue (Yemba) me considérant étranger à la compréhension et ce qui m’amusait et me faisait comprendre la société.

Ma vie au village en tant que non-voyant, a été très difficile car il ne m’était pas possible de jouer entièrement avec les autres, encore moins de mener toutes les activités qui étaient assignées à notre classe d’âge. Mais je m’évertuais très souvent en compagnie de mes cadets à aller chercher de l’eau, du bois de chauffage, et pour les cochons, de l’herbe (Mevet–toutou), que je reconnaissais au toucher. Je faisais également la vaisselle, le ménage ... Il me vient en idée ce jour où papa, du retour du marché plus tôt que d’habitude, m’avait surpris sur un prunier touchant les fruits et demandant à mon cadet s’ils étaient bien matures pour que je les cueille. Tout doucement il avait pris avec lui mon cadet sans que je ne sache. Après avoir interrogé à 3 reprises ce cadet sur l’état de certains fruits et ne l’écoutant pas parler, je suis descendu de l’arbre et une fois au sol et ayant entendu le père tousser pour se signaler, je m’étais sciemment heurter le visage sur cet arbre et m’étais mis à pleurer pour essayer de réduire ou même d’annuler la rudesse de ma sanction. Mais, surprise, mon papa s’était mis à rire comme pour me signifier qu’il n’était pas dupe.

Votre 1er contact avec l’écriture braille ? Contacts avec d’autres non-voyants ?

Mes premiers contacts avec l’école commencent en Juin 1987 pour 03 mois d’apprentissage de l’écriture braille au Centre des jeunes aveugles de Dschang chez Monsieur Paul TEZANOU que je salue bien bas en lui témoignant toute ma reconnaissance doublée d’une sincère vénération. Je commence la SIL en Septembre 1987 à l’école catholique Saint Michel de Dschang. Les premières difficultés rencontrées furent la non-maîtrise du chemin séparant le centre, situé au sommet de la montagne de la grande mission de Dschang, et l’école Saint Michel située à plus d’un kilomètre en contrebas et la non-maîtrise de l’écriture braille. La 1ère année, j’ai composé oralement sur des questions plus difficiles que chez les élèves « valides » ; ce qui ne m’a point empêché d’obtenir la note de 19/20 et d’être 5ème de la classe. En plus, le contact avec les autres non voyants a été très difficile d’autant plus qu’en entrant au centre à l’âge de 9 ans mes seuls mots en langue française étaient « ça va » et « ça va bien ». A cet d’effet j’ai dû essuyer des moqueries, des surnoms et des insultes qui au lieu de m’affaiblir et de me décourager m’ont plutôt fortifié.

Un mot sur son cursus scolaire du primaire, du secondaire et du supérieur. Diplômes engrangés.

De l’école Saint-Michel, je sors en 1992 nanti du C.E.P.E. Après cela, je passe 2 années au collège Notre-Dame où j’engrange 6 tableaux d’honneur. Ayant perdu mon père géniteur, la pension devient impossible à payer au centre des aveugles. C’est pourquoi je quitte ce collège pour le Lycée classique de Dschang. Après 2 ans passés ici, non seulement j’échoue au B.E.P.C, mais surtout je suis renvoyé du centre de TEZANOU pour manque de moyens financiers relatifs à la pension. Je retourne honteusement et déboussolé à la case départ à Bafou, quartier Miatsuet, à 500 mètres du lycée de Bafou.

Avec une maman devenue veuve et complètement démunie, qui vous a soutenu dans votre parcours scolaire et académique ?

En ce moment, la vie devient encore plus rude auprès de ma pauvre maman. Heureusement, quelques camarades (MOMO Blanchard et ATSAPE Rodrigue) acceptent d’apprendre l’écriture braille, question de m’aider à transcrire mes devoirs de classe en écriture ordinaire. Motivé par l’inspecteur DONGMO qui plus tard deviendra l’honorable DONGMO Jean de regrettée mémoire, encouragé par M. KITIO Fabien ex- proviseur du lycée de Bafou qui accorde mon inscription dans son institution où, je passe 3 années et sors ayant obtenu tour à tour les diplômes de B.E.P.C, Probatoire et Baccalauréat A4 Espagnol.

Épaulé par quelques âmes de bonne volonté dont ce respectable Bafou qui était Receveur des Finances de Dschang à l’époque, je passe également 4 années de calvaire infernal à l’Université de Dschang de 2000 à 2004 soldées par l’obtention d’une Licence en Lettres trilingues mais ne parviens pas à finir la Maîtrise en Littérature Africaine pour manque de moyens financiers relatifs aux recherches, à la transcription des documents et livres en braille, à la nutrition, au logement, ...

Dès lors, mes ambitions étaient de me rendre utile dans l’enseignement, la traduction ou le journalisme qui nécessitent le passage par une école de formation professionnelle aux portes desquelles j’ai malheureusement récolté des déceptions, des frustrations, des humiliations, des rejets et de la marginalisation. Ceci complique davantage ma vie et décourage les rares personnes à qui j’ai tendu la main parce qu’elles ne voyaient plus d’issue favorable à ma vie.

En 2006, puisqu’en l’absence de pigeons, il fallait consommer des moineaux, j’ai pu obtenir l’admission à l’E.N.A.A .S. (Ecole Nationale des Assistants des Affaires Sociales). J’en sors en 2008 nanti du diplôme d’Etat des Assistants Sociaux. A la faveur d’un concours d’intégration organisé en 2010 par la fonction publique camerounaise, je parviens heureusement à m’y trouver une place. C’est la raison pour laquelle j’exerce aujourd’hui comme Travailleur Social au Centre d’Accueil et d’Observation de Bépanda à Douala.

La Providence s’est manifestée sous quelle forme ? Un être humain ? Qui ? Une organisation caritative ? Laquelle ? Quelles sont les personnes ou institutions de qui vous vous sentez moralement très redevables ?

Parlant de la providence, c’est-à-dire personne ou événement qui arrive à point nommé pour sauver une situation ou qui constitue une chance, un secours exceptionnels, plusieurs personnes m’ont tendu la main, et je prie le DIEU TOUT-PUISSANT de leur en rendre au centuple. Il m’est difficile de citer nommément tous ceux qui d’une manière ou d’une autre m’ont soutenu dans ce combat, sous peine de heurter leur sensibilité car c’est chaque grain de sable qui forme le béton avec lequel on construit une maison. L’occasion m’est donnée aujourd’hui de dire sincèrement merci à toutes ces personnes (amis, membres de famille ou élites) qui se sont faites sensibles à mes cris d’appel : « Que la nuit de leur combat soit lumière de midi ». Cependant, outre ma maman, M. Paul TEZANOU, Sa Majesté Fo’o Ndong Victor KANA III, Madame la Ministre des affaires sociales, Mme Adelaïde TEMGOUA, Moho Lekouet DONKENG Cosmas, Fo’o Miatsuet JIOTSA Jean GALLO, et bien d’autres à qui j’ai largement exprimé ma reconnaissance en leur dédiant mon album musical. Je pense être moralement redevable à toute personne qui se fait sensible à la misère d’autrui, et souhaite que la Gloire de DIEU soit sa récompense.

Votre entrée dans la musique : Motivations ? Sources d’inspiration ? Message véhiculé ?Dans votre répertoire, de quel morceau êtes-vous le plus fier et pourquoi ?

Quant à la musique, je l’ai découverte dans mon sang depuis ma prime enfance au cours de laquelle en jouant avec des boîtes et des cartons je chantais pour me distraire. Plus tard, motivé par les réactions profondes de mon âme, le désir poussé de m’exprimer, de participer et d’exister, je me suis lancé profondément dans la musique dès la classe de seconde en 1997 ayant été président des clubs espagnol, anglais et de la chorale de la paroisse Saint Laurent de Bafou.

Mon inspiration vient des situations difficiles dans lesquelles se trouveraient autrui, des injustices sociales, des discriminations et des inégalités diverses que vit toute personne vulnérable, de l’envie de m’émouvoir, de m’évader et de motiver la société à abandonner certaines tares sociales. Les messages véhiculés par ma musique sont d’un côté la lutte contre le VIH Sida et les fléaux précités, puis de l’autre côté, un chant perpétuel pour l’amour, la générosité et la foi en JESUS sans qui rien de grand n’est possible en ce monde. En général, tous mes 10 titres m’émerveillent et m’enchantent chacun faisant l’objet d’une situation et d’une inspiration singulière.

Quels rapports entretenez-vous avec vos autres collègues musiciens de Bafou ou de la Menoua ?

Mes rapports avec tous les artistes que je connais sont très cordiaux, c’est pour cette raison que je suis le chargé de la communication dans l’A.C.A.M.D. (Association Culturelle des Artistes Menoua de Douala) dont plusieurs membres sont intervenus dans mon récent chef d’œuvre musical.

Réalisations en tant qu’intellectuel

En tant qu’intellectuel, j’ai créé et adhéré à de nombreuses associations dans mon quartier, dans mon village, que ce soit les associations de personnes valides ou de personnes handicapées, ou celle de lutte contre le VIH SIDA. J’ai participé à des conférences-débats et viens de mettre sur pied un album musical de 10 titres intitulé « Stresso-thérapie », pour la sensibilisation, la distraction des populations et la promotion de la culture Bafou voire Menoua.

Quels sont tes rapports avec la nature ? Tu te sens le plus proche de quel élément de la nature ? La terre, l’eau, l’air, le vent, le feu, etc... Et pourquoi ?

Concernant la nature, je la respecte parce qu’elle me fournit des éléments indispensables à la vie et détruire un de ses éléments c’est se conduire vers la mort car je me sens plus proche des éléments de la nature qui constituent pour moi des instruments de communication (l’air, le vent, le feu, la terre, l’écho, les oiseaux, les parfums naturels, les formes du relief, ...).

Si la réincarnation était possible, tu aurais aimé renaitre dans quelle plante ? Dans quel animal ? Pourquoi cette préférence ?

S’il me revenait de renaitre dans une autre planète, je renaîtrais sur la planète terre et dans l’animal le dauphin qui, m’a-t’on dit, vient souvent en aide aux personnes menacées ou en voie d’être victimes de naufrage.

Qu’auriez-vous à reprocher aux autres handicapés et quels conseils leur donnez-vous ?

Quant aux autres personnes handicapées, je leur reproche la non-acceptation de soi et de l’autre, ainsi que la diversité des associations qui nous fragilisent. D’où l’interpellation pour chacun de s’accepter tout en reconnaissant ses forces, ses limites, ses faiblesses et en adhérant à une association vivante.

Qu’auriez-vous à reprocher à la Jeunesse Bafou et quels conseils lui donnez-vous ?

A la jeunesse Bafou, je relève avec regret la montée exponentielle du phénomène de filles-mères ou de mères célibataires, du concubinage, des crimes et suicides passionnels. Je souhaiterais que les causeries éducatives s’organisent à cet effet ; qu’un Service de l’Action Sociale soit opérationnel dans l’arrondissement de Nkong-Ni ainsi qu’aux différents lycées de Bafou.

Qu’auriez-vous à reprocher à l’élite Bafou et quels conseils lui donnez-vous ?

Pour l’élite Bafou, économique ou intellectuelle, elle fait preuve d’un grand dynamisme associatif mais il n’en demeure pas moins que certains se consacrent davantage à la recherche de titres honorifiques oubliant parfois le développement local et la jeunesse qui peine sous le poids du chômage, de la délinquance juvénile, de la mort précoce via les sectes et autres.

En outre, beaucoup ont eu la chance d’occuper des postes prestigieux dans certaines structures mais n’ont pas pensé à la relève, encore moins à situer un jeune (générosité de façade). D’où mon humble invitation à l’élite Bafou à penser à la jeunesse, au développement local et à la relève car l’humilité précède la gloire.

Votre point de vue sur le Lemoû 2009 et le Lemoû 2013, le CODEGBA et les autres tentatives de regroupement des Forces Vives Bafou.

Le Lemoû 2009 fut un grand succès dans tous les domaines. Pour ma part, je souhaite que le Lemoû 2013 consacre une nuit entière aux artistes musiciens, peintres, comédiens, etc..., qui demeurent les agents de transfert et de promotion culturelle par excellence. Cette soirée se fera en présence de toute l’élite et au silence des autres animations et tapages qui étouffent les prestations artistiques diverses.

Aux membres du CODEGBA et à son illustre président, je souhaite bon vent et plein succès.

Avez-vous des projets en vue ? Avez-vous des vœux à émettre dans le cadre de cet entretien ?

Tout en renouvelant mes remerciements aux gestionnaires de bafou.org, et à ses nombreux internautes, je vous prie de partager ces informations sans les biaiser car en tant que non voyant, j’ai bravé certains obstacles. Je voudrais en conséquence vous prier très humblement d’acquérir au moins une copie de mon album musical et de m’apporter votre généreux concours pour la réalisation de mes projets à venir qui sont :

-Parvenir à réaliser la promotion de mon œuvre musicale en payant la diffusion dans les chaines de télévision ;

-Organiser une soirée dédicace de mon premier album ;

-Faire sortir un 2ème album ;

-Obtenir un piano de 5 octaves ;

-Mettre sur pied une émission TV à caractère social ;

-Réaliser des recherches en Master communication sociale à l’Université de Douala ;

-Rédiger et publier mon tout premier roman ;

-...

Le mot de la fin ?

Au demeurant, que la Grace divine se répande dans vos activités et que le succès vous accompagne tout au long de votre existence terrestre. Vos suggestions, vos propositions, vos questions sont les bienvenues afin que soit dissipée et oubliée l’idée selon laquelle perdre la vue est synonyme de perdre la vie. Pour me joindre, outre bafou.org, mes contacts sont les suivants : Tél. : (237) 74-78-78-07, (237) 99-77-45-46, (237) 33-60-55-16, e-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. et Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ,

Bafou.org adresse ses vibrants vœux de plein succès à ce jeune non-voyant qui, à l’instar de SOLEFACK TEZANOU Siméon "Toujours Content" de regretté mémoire, cultive l’art de l’excellence et a appris très tôt à transformer ses propres tares en leviers de promotion individuelle.

Ange Romain

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(é) Moho-Lekouet Donkeng Cosmas

El Porompompero

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