
La communauté Bafou à Nkongsamba a un nouveau bureau du CEBAN et une nouvelle représentation du Roi des Bafou
À la suite d’une plainte d’une partie des membres du Cercle des Elites Bafou à Nkongsamba...

Faire-part et programme de la célébration de vie de Megni ZANGUE Dadeleine épse NOUMEDEM dit "O’oh Mbah Sa’ah"
La grande famille Nkemloung à Ndziih-Bafou La grande famille Mo’o Tsuetechio à Zemla-Bafou La...

Visite du Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement Supérieur au campus de l’IUC de Douala
Pour apprécier de visu les prouesses de la formation professionnelle à l’Institut Universitaire...

Avis de décès et programme de Célébration de vie de l’Honorable DONFACK NOUMEDEM Pierre
La grande famille KOUBOO’OH METENG à Baleveng La famille Royale N’DIH PHENG à Bafou La grand...

Avis de décès et programme de Célébration de vie de Maman TSANGUE Suzanne
Avis de décès et programme de Célébration de vie de Maman TSANGUE Suzanne La grande famille...
-
La communauté Bafou à Nkongsamba a un nouveau bureau du CEBAN et une nouvelle représentation du...
mardi 6 mai 2025 17:04 -
Faire-part et programme de la célébration de vie de Megni ZANGUE Dadeleine épse NOUMEDEM dit...
mardi 6 mai 2025 13:48 -
Visite du Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement Supérieur au campus de l’IUC de Douala
lundi 5 mai 2025 14:11 -
Avis de décès et programme de Célébration de vie de l’Honorable DONFACK NOUMEDEM Pierre
mardi 29 avril 2025 14:52 -
Avis de décès et programme de Célébration de vie de Maman TSANGUE Suzanne
mardi 29 avril 2025 14:19
Le mariage traditionnel à Bafou
- Détails
- Publié le jeudi 3 novembre 2011 16:53
Chers internautes,
En date du 28 Octobre 2011, nous avons publiésous la plume de Kem KANA Victor, un article intitulé « Le mariage à l'église ou la mort de l’époux ». Cet article présentait une réflexion de son auteur sur le mariage qui se fait à l’Eglise et ses conséquences dans la vie du couple. Le débat qui s’en est suivi à travers vos réactions nombreuses, multiples et variées, intéressantes les unes comme les autres, exprimées avec élégance, avec beaucoup de correction et surtout avec beaucoup de respect les uns pour les autres, nous a amené à conclure que le sujet vous a intéressés et même passionnés.
Mais, avant l’arrivée du Blanc, avant le mariage civil à la mairie puis le mariage religieux devant le prêtre ou le Pasteur, mariages qui sont d’ailleurs des apports du monde occidental, il y avait une forme de mariage bien spécifique à nos peuples. Toujours attentif aux préoccupations de son lectorat, bafou.org a pensé explorer pour vous "le Mariage traditionnel à Bafou". Pour cela, nous avons fait appel à un fils de "cueilleur de vin raphia" (Ndeng-kiah), du village Baleng, qui vous est bien familier grâce à ses fréquentes interventions dans les colonnes de notre site. Il s’agit de Moho Lekouet DONKENG Cosmas, qui nous livre dans les lignes ci-dessous, la quintessence de ses connaissances, son point de vue et son éclairage sur ce sujet qui vous intéressera sûrement. Il vous donne une idée sur les fiançailles, sur la dot proprement dite, sur la célébration du mariage, sur le rituel de l’accompagnement de la fiancée chez son époux, sur la nuit de noces, sur la consolidation et la protection de l’union matrimoniale, sur la parade des attaques extérieures et sur la résolution d’éventuelles crises qui pouvaient survenir dans le mariage et menacer son existence. Le sujet ainsi présenté est vaste. Le texte étant assez long, il vous sera servi en épisodes successifs. Vos commentaires ou compléments d’informations, vos critiques positives et/ou négatives seraient les bienvenus pour nous aider à en savoir davantage.
Guy Mathurin NGUEZET
Le mariage traditionnel à Bafou
Par Moho Lekouet DONKENG Cosmas
Qu’est ce que le mariage ?
Le mariage est une institution sociale qui met en jeu deux personnes de sexes opposés qui décident de s’unir pour la vie. Dans les temps anciens, le mariage entre un homme et une femme avait, à Bafou comme ailleurs en pays Bamiléké, de multiples motivations : il s’agissait bien sûr de procréer pour perpétuer un nom, une lignée, une dynastie mais il y avait aussi, pour une part non négligeable, la nécessité de disposer d’une importante main d’œuvre (en femmes et en enfants) pour relever les défis économiques. Les plus grandes fortunes connues à Bafou se singularisaient par le nombre élevé de leurs femmes et de leurs enfants.
Souvenons-nous de cette chanson pathétique intitulée "Ndjui kâffê" dans laquelle, le musicien Bafou surnommé "Congolais" et de son vrai nom Zébazé Etienne, développe vers la fin des années 1960 et avec beaucoup d’émotion, la complainte d’une jeune femme qui s’était rendue compte qu’elle avait été épousée rien que pour s’occuper des caféiers de son époux. La tragédie de cette femme se résume dans cette phrase lourde de sous-entendus : "j’ai lavé mes pieds, mais … je n’ai pas trouvé de chaussures à porter".
En dehors de "Ndjui kâffê" (la femme du caféier), on a connu, ici et là à Bafou, d’autres qualificatifs tels que "Ndjui leuôh" (la femme du cheval) ou "Ndjui metoua" (la femme de la voiture) pour signifier que cette femme était affectée à l’entretien du cheval ou de la voiture de son mari.
Le mariage servait également de « ciment » pour consolider une amitié ou une alliance d’une famille avec une autre ou d’une chefferie avec une autre. Mais, au-delà de toute considération, se marier conférait une certaine respectabilité au jeune homme et de la considération à la jeune fille. Certains plats, comme le taro à la sauce jaune, ne devaient pas être servis aux célibataires. Quand il leur arrivait d’assister aux réunions des hommes murs du village dans les salles de conseil qu’on appelait "Nguia-s’sap", "Nguia-semteh", "Nguia-lemoû", ou tout simplement "Aka’a", ceux-ci n’avaient pas à donner leur point de vue dans les débats tout simplement parce qu’ils ne "connaissaient rien".
Le mariage avait une telle importance dans l’aura individuel qu’un notable ou un chef traditionnel ne pouvait pas se permettre d’être monogame comme c’est le cas de nos jours. Si le célibat était une calamité à éviter tant pour l’homme que pour la femme, le mariage était à contrario, une nécessité impérieuse.
De nos jours, l’union entre un homme et une femme est consacrée à la Mairie où le contrat de mariage est matérialisé par la signature d’un acte de mariage par devant un officier d’Etat Civil. Après la Mairie, l’étape de l’Eglise est matérialisée par le sacrement du mariage qui signifie un engagement solennel du couple devant Dieu et devant les hommes.
Qu’il soit civil ou religieux, le mariage moderne obéit à un code à respecter. Mais qu’en est-il du mariage traditionnel ? C’est ce que nous allons essayer de circonscrire dans les lignes qui suivent :
Faire un Don à Bafou.org
Publi-Reportage
-
Le nouveau campus de l’IUC de Dschang deux ans plus tard
Sans s’en rendre compte, voilà bientôt deux ans que le nouveau… -
Soirée de dégustation de grand cru classé chez Drinks Center Yaoundé : Château TALBOT et Château Sénéjac
Pour une bonne connaissance du Château TALBOT et du Château… -
Visite guidée des ateliers de chaudronnerie, Menuiserie et mécatronique de l’IUC
Après la participation majestueuse de l’IUC au dernier « forum… -
MUFID BAFOU : Un établissement de micro-finance en pleine croissance
A l’occasion de l’Assemblée Générale de la MUFID BAFOU qui a… -
LE CABINET DENTAIRE D’ETOA-MEKI ET SON PLATEAU TECHNIQUE TOUJOURS A LA POINTE
Au-delà de l’expertise avérée de l’équipe de spécialistes… -
MUFID de Bafou : un levier de développement du groupement Bafou sous exploité
A l’occasion de son Assemblée Générale tenu le 13 Août 2023 au… -
IUGET À LA UNE DE CAMEROON TRIBUNE DE CE JEUDI 20 JUILLET 2023 AVEC MIT ET AWS.
En achetant votre numéro, vous saurez tout sur la collaboration…